Bientôt, j'allais avoir une autre révélation. Je devais avoir cinq ans. Cette fois j'étais bien éveillée, pas d'ambiguïté possible, car ma mère me força à faire une sieste et je n'étais absolument pas fatiguée ! « Cela, n'est pas grave si tu ne dors pas, va te reposer au moins », me dit-elle. Allongée sur mon lit, agitée et pleine d'énergie, j'ai commencé par inspecter les crevasses et les trous du plafond. J'y voyais des paysages entiers, remplis de flore et de faune fantastiques. Je m'inventais des histoires peuplées par des êtres de toute sortes. Mais bientôt distraite, j'ai tourné mon regard vers la fenêtre. Des rayons solaires qui filtraient à travers le verre un peu sale illuminaient des millions de particules de poussières qui scintillaient, argentées, dorées, phosphorescentes, qui flottaient, circulaient et tourbillonnaient comme des étoiles, des planètes, des soleils, des galaxies entières. J'étais aspirée dans leur orbite. J'étais en transe. Un véritable univers m'était révélé. En un instant bouleversant j'« aperçus » une vérité qui ne laissa aucun doute dans mon âme : je vivais dans le corps d'un être créateur/créatrice. Ce corps vivant était composé de l'univers entier. Et dans mon propre corps/univers vivaient aussi des étoiles, des planètes, des galaxies et des êtres. J'étais un dieu/créateur de mon propre univers intérieur. Il existait des mondes imbriqués dans d'autres mondes qui à leur tour étaient imbriqués dans des mondes, de l’infiniment minuscule jusqu'à l’infiniment grand ! Je me suis sentie portée par ce créateur/créatrice d'un amour inconditionnel au milieu duquel je vivais et qui vivait en moi, embrassant tout l'univers, partout présent. Simultanément, je sentis la responsabilité écrasante de devenir un dieu bon, juste et doux envers les êtres dans mon corps/univers. Je compris que la moindre pensée qui n'était pas celle de l'amour pouvait créer des dévastations catastrophiques dans mon univers. J'avais le pouvoir de déclencher des ouragans, des tempêtes, des tremblements de terre en moi ! J'ai saisi avec une clarté qui dépassait l'entendement d'un petit enfant qu'il y avait une interpénétration de tous les univers, de tous les êtres, de toutes les particules. La vie intérieure influençait la vie extérieure et la vie extérieure influençait la vie intérieure.
Martina Westover
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Ma première mémoire : Je me déplaçais encore à quatre pattes. Je me suis trouvée à côté d'une table basse. Mon père décorait des œufs de Pâques, ma mère était dans la cuisine. Tout devenait très distinct autour de moi. Avec une force surhumaine, je me suis accrochée au bord de la table pour me hisser jusqu'à me trouver debout pour la première fois, toute seule ! Je fus remplie d'allégresse, de joie et de fierté. J'étais debout et je l'ai fait toute seule!
SériesTechniquesSupportDisponibilité - SériesTechniquesDimensions22 × 24 × 3 cmDisponibilité
- SériesTechniquesDimensions22 × 24 × 3 cmDisponibilité
- SériesTechniquesDimensions16 × 1 × 19 cmDisponibilité
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Je dois rester vigilant par rapport à mes propres désirs.
Le yin et le yang sont en déséquilibre en moi.
Je me libère de ce blocage pour avancer.
SériesSupportDisponibilité - SériesTechniquesDimensions22 × 24 × 3 cmDisponibilité
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A 35 ans, j'avais l'impression de vivre dans le fondement de l'univers. J'allais devenir de plus en plus active au sein de cette terre.
SériesTechniquesSupportDisponibilité - SériesSupportDimensions24 × 7 × 41 cmDisponibilité
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Je m'extrais des confusions du monde pour mieux discerner le vrai de l'illusion.Je m'extrais des confusions du monde pour mieux discerner le vrai de l'illusion.
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A 49 ans je me ressourçais près d'une abbaye cistercienne où les sœurs chantaient plusieurs fois par jours des chants grégoriens, mais je pleurais beaucoup, je mangeais peu car j'étais épuisé.... Puis un matin je me décidai. Je me dis « ici se trouve l’opportunité de t’ouvrir à la nature. Fais-le en paix. Tu n'auras pas souvent ce silence, ce temps disponible ».
Alors je décidai de me balader dans les champs et de m'arrêter quand une plante m'attira. De là, je la contemplai pendant des heures jusqu'à ce que je fut capable d'en faire une image parfaite dans tous les détails dans mon esprit avec les yeux fermés. Puis dès que l'image apparut, je fis le vide et j’attendis dans le noir complet. À la place de l'image « photographique » je reçus dans ma vision intérieure une forme géométrique, vibrant, de couleurs et de lumière, mais très éphémère. Dès que ce fut parti je la dessinai vite au mieux, car c'était presque impossible de la retenir dans ma conscience. La première fois, je me méfiai de l’expérience en pensant que c'était de l'illusion. Je refis le même exercice tous les jours avec une plante par jour. Une quinzaine en tout. Certaines plantes je les reconnus, d'autres non. Chaque fois je reçus une forme éthérique, vivante et qui semblait correspondre à chaque plante. À la fin du séjour, je n’eus que le temps de renouveler l’expérience des deux premières plantes : j'oubliai les formes reçues pour voir si j'avais quelque chose de semblable. Chaque fois je reçus des images identiques.Ces formes "reçues" sont toujours en cours de travail artistique. On peut voir un premier jet dans la série : "Corps Élémentaires de Quelques Plantes."
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Je travaille à vaincre l'ignorance du «moi» pour aller vers la générosité.SériesSupportDisponibilité - SériesTechniquesDimensions12 × 1 × 19 cmDisponibilité
- SériesTechniquesSupportDimensions2 × 18 × 45 cmDisponibilité